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SHARP PC1500

Le PC-1500 est apparu en avril 1982. Il rentre assez difficilement dans la poche. (195x86x25 mm). Il s'agissait d'une machine assez chère (2100FF) et doté de seulement 1850 octets, ce qui est tout de même très court. Sa mémoire pouvait être étendue de 4Ko(CE-151,500FF), 8Ko(CE-155,1100FF) ou 16Ko(CE-161,1750FF).
On trouve également un module spécial qui conserve ses informations quand on le retire de l'ordinateur (CE-159, 8Ko, 1300FF).
Le Basic du PC-1500 est à la fois puissant et souple. On peut aussi programmer en langage machine (LH5801, équivalent au Z80).
Parmis ses périphériques, le plus intéressant semble bien être le CE-150. Il s'agit d'une part d'une interface permettant la connexion simultanée de deux magnétophones et d'autre part d'une imprimante peu banale puisqu'il s'agit en fait d'une petite table traçante 4 couleurs. En plus du texte (9 tailles différentes pour les caractères), ses 4 stylos à bille peuvent tracer des courbes, figures et graphes.

Son prix : 1850FF

On pouvait trouver aussi une tablette programmable, clavier sensitif piloté par le PC-1500.
Une interface RS-232C avec sortie parallèle et série (CE-158, 2000FF) permet de connecter le PC-1500 à une imprimante ou un ordinateur.
Le PC-1500A sortit plus tard. Il était doté d'une mémoire plus grande en version de base.

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ETAT Bon
DOCUMENTATION manuel
ACCESSOIRE
  • mallette de transport
  • CE-150 interface imprimante
  • CE-155 extension mémoire 8ko
  • CE-161 extension mémoire 16ko
  • CE-158 interface RS232 et parallèle

Voici le site d'Emmanuel Beaurepaire .
On y trouve plein de programmes pour le PC1500, ainsi que des docs au format PDF.

Caractéristiques

Constructeur SHARP
Modèle PC-1500A
Ann�e/Prix 1984 / 2200F
CPU LH5801 compatible Z-80
RAM/ROM 8ko / 16ko
OS/logiciel basic
Affichage LCD 26 caractères
ou 156x7 points
prises
  • adaptateur CA
  • bus d'extension
Périphérique
  • CE-151, CE-155, CE-159, CE-161 (modules RAM, ROM)
  • CE-150 interface K7 imprimante 4 couleurs
  • CE-158 interface RS232C
Poids 375g avec piles
Dimensions 195x86x25.5mm
Alimentation 4 piles AA ou R6

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Article de l'ordinateur de poche de mars avril 1982 sur le PC1500
Article de l'ordinateur de poche de mai juin 1982 sur le CE150
Article de l'ordinateur de poche de juillet aout 1983 sur le CE158

Article de l'ordinateur de poche de mars avril 1982 sur le PC1500

Sharp, le premier constructeur qui ait commercialisé un ordinateur de poche BASIC, propose aujourd'hui un nouveau modèle.

Le PC-1500 n'est pas la version revue et corrigée du PC-1211. C'est l'unité centrale et portative d'un système pour lequel sont prévues de nombreuses extensions :imprimante, mais aussi interface vidéo, communication par téléphone, module de mémoire, etc.

Prix probable du PC-1500 seul : 2 300 FF ttc.

Après le HHC, dont la vente commence à peine en France, et en attendant le PHC 8000 qui se fait appeler désiré, Sharp lance sur le marché un nouveau modèle "BASIC de poche" équipé d'un microprocesseur 8 bits. Dans la version de base, l'utilisateur dispose de 2,6 Ko de mémoire vive.

Sensiblement plus encombrant que le PC-1211, le PC-1500 est aussi nettement plus performant que son aîné.

C'est, dans son domaine, une machine de haut de gamme.

Ses dimensions (195 x 86 x 25,5 mm) le destinent plus à une serviette qu'à la poche d'une veste, mais il est autonome.

Quatre piles "bâton" très ordinaires (1,5 V) lui assurent un fonctionnement d'une cinquantaine d'heures sans ravitaillement ; il peut également être alimenté sur le secteur par l'intermédiaire d'un adaptateur. C'est dire qu'il consomme une bonne dizaine de fois plus d'énergie qu'un PC-1211.

Comme ce dernier, dont il a repris beaucoup de caractéristiques, il s'éteint tout seul après quelques minutes d'inactivité. On peut d'ailleurs affirmer qu'à peu de choses près, il y a dans le PC-1500 un PC1211 qui... s'est réveillé!

Presque tout ce qui faisait l'agrément du premier poquette BASIC se retrouve intact dans la nouvelle machine.

Mais on découvre, à côté de celles que l'on connaissait déjà, un grand nombre d'instructions supplémentaires, de larges possibilités d'extensions à venir et une vitesse d'exécution notablement accélérée.

Sur des tests tels que les boucles FOR , NEXT, le PC-1500 est de 13 à 16 fois plus rapide que son petit aîné... qui, du coup, fait un peu figure d'escargot.

II n'est pas utile de s'attarder sur le clavier de 65 touches si ce n'est pour en signaler les principales particularités. Comme on peut le voir sur les photos, les deux touches de mise sous tension et d'extinction de l'afficheur sont maintenant à la droite de l'appareil et la touche d'espacement a pris judicieusement de l'embonpoint.

Le signe égal a rejoint les opérateurs arithmétiques dans le pavé numérique et quelques autres modifications mineures ont été apportées.

La touche MODE, par exemple, bascule de RUN en PRO et inversement, et une touche DEF a été ajoutée pour quitter le mode DEF ou le rendre actif, ce qui est bien commode.

De la même façon, l'ordre LOCK bloque l'ordinateur dans le mode où il se trouve ; on peut ainsi être certain de demeurer en mode RUN et éviter d'inscrire involontairement des lignes dans le programme qui se trouve en mémoire.

Heureusement, il n'y a guère de modifications concernant les calculs au clavier qui sont donc toujours aussi simples et efficaces. Néanmoins, pour des raisons qui tiennent à la puissance même de l'ordinateur et sur lesquelles je reviendrai, il n'est plus possible de faire calculer des expressions du type "3AB" où A et B sont les noms de variables différentes : il faut spécifier " 3 * A * B".

Plus importante sans doute est l'innovation qui consiste à avoir placé immédiatement sous l'afficheur les six touches de fonctions pré programmables. Chacune de ces touches peut représenter trois fonctions différentes, ce qui fait donc 18 fonctions accessibles grâce à la pression d'une touche ou deux celle qui est gravée = permet de sélectionner le mode I, II ou III.

Et si jamais vous vous sentez un peu perdu, si vous avez oublié la signification des touches que vous avez préprogrammées dans tel ou tel mode, une simple pression sur RCL affichera au-dessus des six touches les fonctions que vous leur avez attribuées.

L'afficheur - cristaux liquides évidemment - est constitué par une matrice unique de 1092 points (156 x 7) qui peut afficher jusqu'à 26 caractères simultanément (2 de plus que le PC-1211) sur une ligne virtuelle de 80 caractères.

On déplace la "fenêtre de lecture" le long de cette ligne au moyen des touches portant les flèches horizontales.

Les messages ne sont pas nécessairement justifiés à droite ou à gauche : l'instruction CURSOR permet de prévoir par programme une tabulation sur n'importe laquelle des 26 positions de l'afficheur. Malgré le caractère continu de la matrice (elle n'est pas constituée de 26 petites cases, mais bien de 156 colonnes de 7 points), les caractères et les chiffres, au moment d'un listage par exemple, occupent tout de même des cases : en les faisant défiler, on les voit sauter d'une case à sa voisine.

Quel peut être dans ce cas l'intérêt d'une matrice ininterrompue ? II y en a un, bien entendu, et il est de taille : chacun des points de l'affichage est adressable. Autrement dit, on peut décider s'il doit être noir ou non, ce qui autorise quantité d'applications graphiques.

On dispose en effet de plus de 1 000 points...

La possibilité de tabuler (GCURSOR) sur toutes les colonnes de l'afficheur et de prévoir (GPRINT) quels seront les points noirs permet en fait de réaliser soi même, par logiciel, les caractères que l'on désire ou d'obtenir de petits dessins, animés au besoin.

Sachant que l'on peut également savoir si tel ou tel point est noir (POINT), on est en droit de s'attendre à des programmes très enjolivés. Les amateurs de jeux, en particulier, auront de quoi faire.

On retrouve sur l'afficheur des indications familières (RUN ou PRO, etc.).

Une petite politesse à relever au passage : quand il est en train d'exécuter un programme, l'ordinateur vous en avertit : "Busy" vous signale qu'il est occupé.

Si on le désire, les messages demeurent à l'affichage pendant ce temps, mais on peut aussi tout effacer avec l'instruction CLS.

Pour la petite histoire, je signale une astuce plaisante dans la conception de cet afficheur : les indications DEG, GRAD et RAD ont été contractées en un monstrueux DEGRAD qui n'apparaît jamais qu'en partie : DEG, GRAD ou RAD. Il suffisait d'y penser.

Le jeu de caractères s'est (argentent étoffé depuis le PC-1211). C'est ainsi que l'alphabet est disponible à la fois en majuscules et en minuscules : on s'accoutumera vite aux touches SML et SHFT.

Sont présents aussi les signes K (indicatif, entre autres fonctions, de la notation hexadécimale),

@ dit "a commercial" et une espèce de tilde ~ qui, selon toute vraisemblance, vient prendre la place d'une instruction impossible à exécuter parce que le périphérique adéquat n'est pas connecté.

Le chiffre zéro enfin est barré (0) et la lettre 0 est tout bonnement un 0 : Sharp a donc opté pour la notation désormais la plus répandue. En revanche, on ne trouvera pas de caractères accentués, pas de c cédille et - cela parait un peu plus étonnant - toujours pas de véritable apostrophe.

II est vrai que les possibilités de dessins point par point pallient en partie ces absences : si l'on y tient vraiment, on se fera donc sa propre police de caractères...

Bon courage tout de même.

L'instruction PAUSE n'est pas paramétrable, elle affiche à l'écran un message pendant une seconde environ, mais PRINT l'est bel et bien grâce à WAIT dont l'argument varie entre 0 et 65535. Avec WAIT 0, le PRINT est exécuté à une vitesse fulgurante. WAIT 65535 conduit à un affichage de 17 minutes. On a donc de la marge.

Un BASIC riche en instructions-standard

Si nous jetons maintenant un coup d'oeil sur le BASIC du PC1500, que remarquons-nous ? Une chose saute aux yeux : c'est un langage plus standard et beaucoup plus étendu que celui du PC-1211. Pour tout dire, il n'a pas grand chose à envier à celui qui équipe nombre d'ordinateurs plus imposants.

Les variables alphanumériques comptent 16 caractères par défaut, encore qu'il soit possible de les dimensionner et de prévoir qu'elles contiendront entre 1 et 80 caractères : DIM SX$(10)*80 crée un tableau de 11 variables SX$ longues chacune de 80 caractères. DIM permet aussi de créer des tableaux de variables à deux dimensions.

C'est bien le code ASCII qui est utilisé et toutes les opérations sur les chaînes, concaténation, comparaisons, extractions de sous-chaînes sont possibles : on dispose à cette fin de la panoplie ASC, CHR$, LEN, LEFT$, RIGHT$, MID$, VAL, STR$, etc.

INKEY$ est également présent ainsi qu'un USING assez perfectionné.

Toute combinaison de deux lettres ou d'une lettre et d'un chiffre peut devenir le nom d'une variable à condition toutefois qu'il ne s'agisse pas d'un des mots réservés du BASIC : IF, LN, PI, TO et LE sont donc interdits.

Les personnes qui ont l'habitude des ordinateurs BASIC de table ne devraient pas être trop dépaysées. Elles retrouveront par exemple DATA, READ et RESTORE n° de ligne, comme bien d'autres facilités qui leur sont familières (ON ERROR LOTO, RND, TRON et TROFF, les opérateurs booléens AND, OR et NOT, et tout à l'avenant).

Deux regrets cependant : ELSE ne figure pas parmi les accessoires du IF... THEN. Certes on peut s'en passer, mais ç'aurait été bien pratique. Une autre limitation obligera parfois à faire des boucles "cousues main" : dans une expression du type FOR A = B TO C STEP D, les variables B, C et D sont nécessairement des nombres entiers compris entre -32768 et 32767.

Si le BASIC du PC-1500 est beaucoup plus étendu que celui du PC1211, il n'y a eu aucun repentir, aucune correction de trajectoire toutes les instructions de la première machine sont présentes sur la nouvelle et elles s'obtiennent le plus souvent sous forme abrégée. On peut donc rentrer directement au clavier du 1500 les programmes que l'on avait conçus pour le 1211, ils tourneront pratiquement sans retouche.

Cette compatibilité n'est cependant pas-totale et l'on peut prévoir ici ou là quelques petites restrictions. On aborde ici une question très intéressante : un langage plus puissant est-il fatalement plus complexe ? Apparemment oui.

Prenons un exemple : l'ordre PRINT, sur le PC-1211 permet, selon que l'imprimante est ou non correctement connectée, d'afficher les messages ou de les imprimer. Avec le PC-1500, on doit préciser, car l'instruction PRINT ne s'adresse qu'à l'afficheur ; pour déclencher l'impression d'un résultat, il faut utiliser LPRINT, et si l'imprimante n'est pas connectée, on provoque un message d'erreur.

Dans le même ordre d'idées, le système de variables du PC-1211 est assez rudimentaire, et si l'on veut par exemple exploiter un tableau à deux dimensions, il faut soigneusement gérer le tout par programme. Cette relative pauvreté n'est pourtant pas sans attrait car c'est elle qui rend possible des affectations telles que X = AB, c'est-à-dire X = A*B. Sur le PC-1500, la chose est devenue impossible et l'on est contraint à plus de rigueur car AB désigne une variable différente de A et de B ; AB n'est donc plus égal au produit de A et de B.

Sur certains points par conséquent l'interpréteur BASIC est devenu moins souple ; il oblige l'utilisateur à être plus précis : vous avez dit PRINT ou LPRINT ? .

Ces petites différences représentent probablement le prix qu'il faut payer pour la richesse accrue du langage de programmation.

C'est également une petite boîte à musique

En ce qui concerne la "musique" maintenant, on ne manquera pas de noter que l'instruction BEEP, elle aussi, s'est enrichie. Utilisée seule, elle conduit à la production d'un petit top sonore, mais on a la faculté de préciser non seulement le nombre des tops - jusqu'à 65535! -, mais aussi leur hauteur (entre 230 Hz et 7 KHz) et leur durée...

Voilà de quoi composez toutes les mélodies monodiques que l'on désire. Certes, le ton de l'instrument est "acidulé", mais il y a vraiment de quoi s'amuser. En quelques lignes de BASIC, on obtient d'assez jolis effets spéciaux et il suffit de trois RND bien choisis et d'un GOTO pour créer des heures de musique aléatoire.

Cela dit, si un programme paraît trop bavard, il suffit de demander BEEP OFF pour clouer le bec à la machine : toutes les instructions BEEP sont alors inhibées ; BEEP ON les rend de nouveau opérantes.

Une autre fonction qui aura bien des applications : TIME est en fait une variable tenant à jour, à l'aide d'une horloge, la date et l'heure qu'il est sous la forme MMDDHH.MMSS (mois, jour, heures, minutes et secondes). Les jeux minutés et autres tests du même genre seront faciles à programmer et le PC-1500 pourra également faire office de pense-bête en rappelant, par exemple, qu'il est bientôt l'heure de prendre le thé, ou le T.G.V.

On ne sera pas déçu par l'imprimante

On passera rapidement sur l'interface CE-150 (télécommande des magnétophones et imprimante) dont le prix TTC en France devrait avoisiner les 2 000 FF. Cette petite table traçante est suffisamment peu banale pour que lui soit consacré à part entière un "coup d'oeil sur..." dans un prochain numéro de l'Op.

Contentons-nous de remarquer pour aujourd'hui que cette imprimante autorise quantité de graphismes en quatre couleurs et permet l'impression de textes avec des caractères dont on choisit la taille (9 tailles sont disponibles).

Du côté des cassettes, on remarquera sur cette interface deux prises de télécommande (remote), l'une pour les sorties et l'autre pour les entrées. Le CE-150 pourra donc piloter deux lecteurs-enregistreurs et cela permettra, entre autres applications, de traiter de longs fichiers sans avoir à se préoccuper de changer sans arrêt les cassettes.

Du côté de Tandy (mais oui...), on annonce la commercialisation d'un TRS 80 PC-2 Pocket qui serait disponible aux USA dès ce deuxième trimestre 1982 pour un prix inférieur à 300 dollars (environ 1 800 FF). Le PC-2, si l'on en croit la description qu'en fait Tandy, ressemble furieusement au PC-1500.

Apparemment, il s'agit de la même machine. Toutefois, les photographies que nous en avons vues laissent prévoir qu'il sera différent du PC-1500 au moins par son aspect extérieur : l'afficheur n'est pas disposé au même endroit et le clavier a été remanié. Les jumeaux ne se ressembleront donc pas physiquement.

Un petit détail à relever : s'il doit se confirmer, il est intéressant. Tandy prévoit de distribuer au milieu de 1982 un module d'extension enfichable contenant 4 Ko de mémoire vive. Son prix serait de 70 dollars, soit 420 FF environ. Sharp a d'ores et déjà annoncé un module similaire pour son PC-1500.

Mais Tandy annonce aussi d'autres moules enfichables dans le boîtier de l'unité centrale, sans préciser toutefois à quelle date ils seront disponibles ni quel sera leur prix. Ces nouveaux modules permettraient d'accroître la mémoire de l'ordinateur de façon considérable : 16 Ko de mémoire vive, de mémoire morte ou de MEV et de MEM panachées dans un même module...

Si cette information devait se confirmer, et s'il s'agit bien de modules destinés à être enfichés dans le PC-2, il deviendrait possible d'emporter sur soi une machine dotée d'un BASIC étendu avec quelque 18 Ko de mémoire vive continue. On commencerait alors à ne plus se sentir à l'étroit avec un poquette. Nous attendons confirmation avec impatience...

Un mot, pour finir, sur la notice (version anglaise) qui accompagnait le PC-1500.

Une fois n'est pas coutume : cette notice de 166 pages est excellente. Rédigée dans un style d'où l'humour n'est pas absent, et faisant la part belle aux débutants, c'est certainement une réussite du genre.

Si la traduction française - qui existe, mais que je n'ai pas vue - est aussi bonne que la version originale, chacun s'en réjouira.


Article de l'ordinateur de poche de mai juin 1982 sur le CE150

 Le nouveau poquette de Sharp peut être connecté à une "imprimante" qui écrit et dessine en quatre couleurs à l'aide de petits crayons à bille. En réalité, c'est un modèle réduit de table traçante. Il n'est pas impossible qu'elle équipe à l'avenir d'autres ordinateurs de poche on parle de l'adapter au HHC... Son prix : environ 1850 FF ttc.

A sa sortie, le PC-1211 de Sharp avait apporté une certaine dose de nouveauté : le premier Basic de poche et un petit clavier sérieux et complet comme celui d'un gros ordinateur. Peu de temps après sa venue, une interface cassette-imprimante complétait l'ensemble et en agrémentait l'usage.

On ne peut pas dire que Sharp soit routinier dans le choix de ses périphériques. En voici une nouvelle preuve avec la sortie du PC-1500. Ici aussi, l'imprimante -interface-cassette présente une originalité certaine dans sa conception.

Inutile de reparler du PC-1500 sur lequel vous avez eu un large aperçu dans le numéro 5 de l'Op.

La forme du CE-150 rappelle, en un peu plus massif, celle du CE-122. Elle constitue un berceau sur lequel vient s'enficher l'ordinateur. Un contacteur de 60 broches assure la liaison électrique. Deux interrupteurs seulement et un contacteur sur le dessus.

Sur les flancs, un autre contacteur 60 broches vers l'avant et des prises jack femelles de 3,5 et 2,5 sur le côté, accompagnées d'une prise de branchement de l'alimentation. Un loquet permet d'ouvrir le compartiment d'impression et donne accès au logement du rouleau de papier et au barillet de la tête d'écriture. Je parle d'écriture et non pas d'impression. I1 y a ici plus qu'une nuance. Nous ne sommes pas en présence de l'habituelle série d'aiguilles ou de points thermiques. Ce sont de petites recharges de stylos à bille placées sur un barillet qui écrivent sur le rouleau de papier ordinaire (5,7 cm de large contre 4,5 pour le PC-12111).

La première ligne que l'on voit écrire par la machine fait une drôle d'impression ! La tête d'écriture se déplace horizontalement, vers la droite, mais elle peut revenir en arrière pour écrire certaines lettres. Le papier, lui, est entraîné verticalement pendant l'écriture et bouge de haut en bas et de bas en haut. Un rouleau de caoutchouc assure ce déplacement dont la précision est assurée par de minuscules picots qui aggripent le papier. Un solénoïde commande une barre qui appuie sur la pointe d'écriture pour lui faire toucher le papier. On est loin de la simplicité de déplacement d'une tête à aiguilles. Et l'on imagine aisément la quantité d'électronique qui apparaît à l'ouverture du boîtier.

L'imprimante est gérée par son propre microprocesseur qui vient épauler celui de l'unité centrale. Et toutes les fonctions de commande d'impression sont stockées en mémoire morte dans l'imprimante, ce qui fait qu'elles n'apparaissent que lorsque cette dernière est connectée à l'ordinateur. Dans la liste d'un programme comprenant des instructions d'écriture, déroulée à l'écran, imprimante non branchée, toutes ces instructions sont remplacées par le tilde ~ de l'alphabet espagnol.

Revenons sur la tête d'écriture. J'ai parlé plus haut d'un barillet. Quatre positions y sont prévues, qui permettent de placer autant de pointes d'écriture de couleurs différentes, noir, bleu, vert, rouge. L'instruction COLOR suivie d'un chiffre de 0 à 3 permet de les appeler dans l'ordre cité, pour peu que les pointes aient été placées dans le bon logement. Cette opération n'est pas très compliquée mais réclame un peu d'attention.

Quand on appuie sur 0 en même temps que sur la touche d'avance du papier, la tête se gare tout à droite. Un petit levier permet alors d'éjecter la pointe à changer. Une nouvelle pression sur le contacteur d'avance ramène le barillet à gauche où il tourne d'un quart de tour pour présenter la pointe suivante à l'éjection après retour à droite. Opération simple donc, mais dont on se lasse si l'on respecte la prescription du constructeur qui recommande d'enlever et de reboucher les pointes après utilisation de l'imprimante. Si cette précaution n'est pas observée, il faut changer les recharges plus fréquemment car l'encre sèche. Et même en cas de respect de la consigne, le changement est assez fréquent, surtout pour la pointe noire. En un mois d'utilisation (4 rouleaux de papier) je l'ai changée 3 fois. Le constructeur à d'ailleurs prévu le remplacement plus fréquent de cette pointe noire, puisqu'elle est disponible en étui de quatre et il n'est pas indispensable de racheter les 4 couleurs pour changer seulement la noire.

Ne cherchez pas trop longtemps l'interrupteur de mise en route de l'imprimante : vous ne la trouverez pas. La touche "ON" de l'ordinateur suffit pour réveiller l'unité centrale et son périphérique. Juste avant que n'apparaisse le signal d'invite sur l'afficheur, le barillet d'écriture part complètement à gauche de son couloir et semble forcer un moment comme s'il voulait aller plus loin, Au début, j'étais un peu inquiet devant cette manoeuvre qui n'est pas signalée dans la notice. Je me suis rassuré en voyant que la deuxième imprimante que j'ai pu essayer faisait la même chose. Le barillet se met alors à tourner, jusqu'à ce qu'un tout petit contacteur ILS détecte sur la tête l'aimant qui l'avertit que la pointe 0 se présente. Puis le papier avance de quelques lignes.

Utilisation - en mode "Texte" -

Cette initialisation, quoique rapide, est un peu désagréable : à chaque remise en route, les états modifiables de l'imprimante retournent à zéro. Et il faut retaper les ordres adéquats si l'on veut continuer à travailler dans des conditions non standard de couleur ou de taille des caractères. Je pense qu'une mémoire continue conservant ces états aurait été une meilleure formule. L'imprimante possède une alimentation autonome par accus rechargeables qui aurait très bien pu prendre en charge ce maintien de la mémoire. A noter que la consommation électrique de l'imprimante est plus élevée que sur PC-1211, et il faut retourner au ravitaillement plus souvent. Cela oblige à transporter avec soi, dans ses déplacements, le transformateur assez lourd qui permet la recharge. Bien, on a donc du courant électrique dans la machine, la tête d'écriture a été réinitialisée, et l'on peut commencer. Premier usage possible : un mode "trace" qui rapporte à l'imprimante les calculs manuels exécutés au clavier. Pour cela, on doit pousser sur la gauche l'interrupteur marqué -Print- sur le dessus de la platine de l'imprimante. L'opération entrée au clavier est imprimée à gauche du papier, le résultat à droite sur la ligne suivante. Cette disposition ne présente pas les opérations de manière très conventionnelle, mais elle est utile et elle a au moins le mérite d'exister, ce qui n'était pas le cas avec le PC1211. Autre usage de l'imprimante : le listage des programmes. Ici encore on observe un gros avantage sur la CE-122 qui ne savait dérouler une liste que depuis le début. L'ordre LLIST est maintenant paramétrable selon la formule classique : liste d'une seule ligne, jusqu'à une ligne spécifiée, à partir d'une ligne, ou entre deux lignes définies LLIST 100 imprime la ligne 100 et elle seule, LLIST 100, liste à partir de 100 jusqu'à la fin du programme, LLIST ,100 affiche la liste depuis le début jusqu'à la ligne 100, etc.

Intéressante aussi, la possibilité de lister une zone de programme à partir d'une étiquette. Cela compense un peu l'absence de zones de programmations vraiment indépendantes. La présentation de liste est très claire et améliorée par un alignement des numéros de ligne jusqu'à 3 chiffres. Les numéros à un chiffre sont déplacés de 2 caractères vers la droite, ceux à 2 chiffres, d'un caractère. Au-delà de 3 chiffres, il y a un décalage. Si l'on prend la précaution de démarrer l'écriture des sousprogrammes à partir de la ligne 1000, cette disposition permet de bien les mettre en évidence.

A l'initialisation, la taille des caractères imprimés est de 2,4 mm par défaut. L'imprimante est en CSIZE 2 et elle peut écrire jusqu'à 18 caractères par ligne. Neuf tailles sont disponibles de 1 à 9. Les caractères ont entre 1,2 et 10,8 mm de haut pour une densité de 36 à 4 par ligne.

Les grandes tailles de caractères ne présentent pas un intérêt extraordinaire. En revanche, la plus petite des dimensions disponibles permet de compenser la faible largeur du papier et autorise une densité d'écriture très convenable. Je regrette cependant que l'échelonnement des tailles soit mal étudié. De CSIZE 1 à CSIZE 2, les caractères doublent de taille, alors que de 3 à 4, la progression n'est que de 50% de 4 à 5, 25%, de 5 à 6, 20%... II aurait été bien plus agréable que la progression soit établie dans l'autre sens, avec un accroissement moins rapide du côté des petites tailles et plus important entre 6 et 9. Pratiquement, j'ai toujours utilisé la taille 1 pour sortir des listes de programmes, mais à ce niveau, la dimension des caractères est un peu trop réduite. Avec CSIZE 2, c'est déjà trop grand. Les tailles supérieures ne m'ont pas beaucoup servi,car je trouve que les caractères ne sont plus proportionnés, l'épaisseur du trait ne variant pas en fonction de la dimension des caractères. D'autre part, sur les grandes tailles, il n'y a plus que 4 caractères par ligne. Et la lisibilité des textes n'est alors pas extraordinaire, ou plutôt elle ne serait pas extraordinaire s'il n'y avait pas la possibilité d'écrire aussi dans le sens de la longueur du papier. La commande ROTATE suivie d'un chiffre de 0 à 3 permet en effet de choisir la direction d'écriture. C'est très utile pour écrire des lettres de commentaire sur un graphique. Et cela permet avec ROTATE 1 d'écrire dans le sens de défilement du papier, ce qui redonne de l'intérêt aux grandes tailles de caractères. Le défilement du papier peut être commandé, en mode texte, par la commande LF. Celle-ci accepte des arguments négatifs qui permettent de faire reculer le papier jusqu'à 10 cm en arrière. Un inconvénient comme il n'y a pas de détecteur de fin de papier, on arrive ainsi à le faire ressortir complètement! II ne reste plus alors qu'à le rengager. II faut donc prendre ses précautions dans un programme et ne prévoir de LF négatifs que si l'on est sûr que le papier est suffisamment avancé. II est possible en mode texte de commander l'impression à partir d'un point qui peut être situé n'importe où sur la largeur de la feuille. Les instructions LCURSOR ou LPRINT TAB réalisent cette opération de manière légèrement différente.

-Mode graphique- Dans ce mode, il est possible d'utiliser l'imprimante du PC-1500 comme une table traçante miniature pour lui faire exécuter toutes sortes de dessins : tracés de courbes, d'histogrammes, ou de figures géométriques. Les possibilités sont immenses et donnent à l'ordinateur des capacités d'expression qui n'étaient possibles jusqu'à présent qu'avec des ordinateurs qui n'avaient rien de bon marché. J'ai pu réaliser des programmes donnant les résultats de calculs sous forme de graphiques précis bien supérieur à ceux que l'on obtient avec une petite imprimante à aiguilles. Comme l'a dit une personne bien inspirée, un dessin vaut mille mots. La réalisation de ces graphiques ne pose pas de problème. L'instruction maîtresse d'oeuvre est LINE qui permet d'exécuter des traits continus ou pointillés entre deux points définis par leurs coordonnées cartésiennes (X,Y), à partir d'une origine elle-même définissable par SORGN. L'argument définissant le type de ligne peut varier de 0 à 9, donnant une ligne continue pour 0, des pointillés de 1 à 8, et aucune impression à 9 !

La commande LINE accepte une succession de coordonnés X,Y, selon la forme LINE (X1, Y1) - (X2, Y2) - .. (X5, Y5). Cela permet de réaliser des tracés de toutes formes. La continuité du trait n'est pas parfaitement assurée dans les tracés circulaires ou lorsque l'angle d'une ligne est faible par rapport au sens de déplacement du papier et de la pointe. Cela est dû à un pas d'avance qui, bien que faible, n'est évidemment pas nul. II faut avouer que les résultats ne sont pas si mauvais tout de même, loin de là. Pas de grosses difficultés pour la programmation de ces graphismes. Juste un peu de concentration pour suivre l'évolution des origines de tracés. Je regrette que la notice n'explique pas plus en détails la réalisation de ces graphismes. II est vrai que le manuel d'application donne quelques bons exemples de dessins, mais il faut partir à la pêche dans les lignes de programme pour y comprendre quelque chose.

Ce petit reproche n'est pas valable seulement pour l'emploi de l'imprimante, mais peut s'appliquer à tous les chapitres. II me semble que les choses y sont bien expliquées pour un débutant. Mais le programmeur averti ou le débutant ayant progressé se trouveront un peu limités par le manque de renseignements approfondis.

Si la traduction française n'a pas trop perdu en saveur par rapport à la version anglaise, on y trouve ici ou là quelques bizarreries de vocabulaire. Ainsi j'ai été content d'apprendre que le PC-1500 avait un "Système ROM de 16 K multiplets", comprenez : un Basic résident en MEM, de 16 K octets. De même, il existe en option un module d'expansion mémoire (pour extension) et un affichage crystal liquide (pour afficheur à cristaux liquides). Mais tout cela est bénin, et dans l'ensemble, la documentation est une réussite.


Article de l'ordinateur de poche de juillet aout 1983 sur le CE158

 Voici donc que le poquette Sharp PC-1500 s'ouvre résolument au monde extérieur grâce à deux interfaces réunies en un seul boîtier : une RS232C et une interface parallèle. On trouve le CE-158 dans le commerce pour un prix d'environ 2 800 F ttc.

Désormais, modem, imprimantes diverses, traceur de courbes, ordinateur de table, vidéo, etc., peuvent théoriquement être connectés au PC-1500. Une volumineuse documentation, en cinq langues dont le français, accompagne l'interface qui se présente sous la forme d'un petit boîtier mesurant 115 x 85 x 50 mm bâti en plastique brun identique à celui du CE-150.

D'un côté, un connecteur mâle de 60 broches est destiné à brancher le CE-158 soit directement au PC-1500, soit à l'imprimante CE-150. De l'autre, deux prises 25 broches, l'une mâle pour la sortie interface parallèle, et l'autre, femelle, pour la RS-232 C.

Deux plaques métalliques sont aussi fournies : elles assurent une grande fiabilité aux branchements des PC-1500 ou CE-150 avec le CE158. L'ensemble parait d'une belle solidité. Egalement fourni : le câble de connexion pour la liaison RS232 C (1). Si 60 pages du manuel sont consacrées à la RS232, et 20 pages à des programmes, on n'en trouve que 7 (sans le moindre exemple) pour l'interface parallèle.

Ceci expliquant peut-être cela, malgré plusieurs tentatives, nous ne sommes parvenus à sortir le moindre petit caractère sur l'imprimante de type Centronics qui devrait pourtant pouvoir se connecter à l'interface parallèle. II semble bien que la documentation, en l'espèce, soit beaucoup trop légère...

Tous les exemples de branchement à un ordinateur individuel fournis dans le manuel ont trait à la connexion avec un MZ-80 B. Nous avons donc fait nos essais avec cette machine équipée - bien sûr - de sa carte optionnelle RS232, et du Basic disquette SB-6511.

Sur la carte du MZ les réglages sont faits à 300 Bauds (vitesse de transmission) et l'on programme

10 : RSMODE B, R8, T8, M71, RX1
20 : RSI B A$
30 : PRINT A$
40 : GOTO 20

Le programme tourne, et le MZ doit être à-même de visualiser tout caractère saisi par son interface.

Côté PC-1500, grâce à SETCOM nous réglons les paramètres analogues de la transmission. En effet, la RS-232 C apporte son propre vocabulaire au PC-1500 et SETCOM en l'occurrence règle le débit (en bauds), la longueur des mots envoyés (en bits), la parité et le bit "stop".

Mode RUN, on exécute SETCOM 300, 8, E, 1. Puis un SETDEV PO précise que LLIST et LPRINT envoient les codes vers la RS-232 C. Allons-y ! frappons LLIST ENTER et (mais oui !), le programme du PC1500 se liste sur l'écran vidéo de son aîné MZ-80 B. Là, dés notre premier essai, la communication s'est correctement établie. Plus vite encore. En modifiant la position des commutateurs de la carte du MZ et le SETCOM du PC1500, voyons jusqu'où aller. D'abord, 600 Bauds, puis 1200: aucun problème. Mais, à 2400 (maximum du CE-158) les choses se gâtent : s'affranchissant du Basic, le MZ se comporte comme s'il y avait eu Reset. Que s'est-il passé ? Mystère...

L'interface RS-232 du PC-1500 peut aussi fonctionner dans un mode particulier : le TERMINAL. Tapons DTE ou TERMINAL et nous y sommes. Au clavier sont alors disponibles des fonctions nouvelles telles celles des caractères spéciaux ASCII : FS, GS, RS, VS, BS, ESC, ETX. Un " cache-clavier " plastique est fourni ; on peut donc imaginer le " petit " PC-1500 transformé en terminal d'un très gros ordinateur (et pourquoi pas ?).

Les exemples de programmes de la notice sont excellents. Ainsi, y en a-t-il un, nommé "prise en charge création de programme", qui dote le PC-1500 de l'usage des disquettes et de l'écran du MZ. On peut alors créer sur l'ordinateur de table les programmes destinés au poquette en bénéficiant de toutes les commodités d'édition d'écran. Le PC-1500 a ainsi accès à une importante mémoire de masse et aux facilités d'un grand écran.

Donc, peu de difficultés ont été rencontrées pour la connexion CE158/MZ-80 B. La lecture du manuel donne d'ailleurs l'impression que l'interface a été concue dans ce but.

11 reste encore à démontrer que l'on peut connecter au PC-1500 du matériel d'autres constructeurs à l'aide du CE-158. En attendant d'avoir pu le vérifier, retenons la petite phrase de la notice de Sharp " Nous ne pouvons cependant pas garantir que le CE-158 puisse fonctionner avec tous les périphériques se prétendant compatibles avec la norme RS-232 C ".


Date de création : 15/02/2015 : 11:57
Catégorie : Ma collection - Ordinateur de poche
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