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COMPACT COMPUTER 40

Le CC-40, sorti en 1983, est le premier ordinateur de poche programmable en basic de Texas Instrument.
Il reprend le basic du TI 99/4A, moins les fonctions graphiques.
Ce qui surprend, c'est sa taille, et son afficheur LCD est énorme. On s'attend a avoir plusieurs lignes, mais c'est une seule ligne de 31 caractères et divers indicateurs qui s'affiche a l'allumage.
Son clavier est confortable, vu sa taille. Un port pour cartouches est visible en haut a gauche. Divers périphériques étaient disponibles après sa sortie.
Le CC 40 à été remplacé par le TI-74 en 1986.

cc40.jpg
 

ETAT bon, mais l'affichage est incohérent : des piles ont coulées et abimées certaines connexions
DOCUMENTATION manuel
ACCESSOIRE boitie

Caractéristiques

Constructeur TEXAS INSTRUMENT
Modèle CC-40
Année/Prix 1983 / 3000F
CPU TMS 70C20 (CMOS), 8bits à 2,5 Mhz
RAM/ROM 6ko / 34KB
OS/logiciel
  • basic
Affichage LCD 31 caractères (Matrice 5 X 8 pixels) sur 1 ligne
prises 1 port d'extension pour cartouches ROM ( "Solid State Software" )
Périphérique
  • Unité de sauvegarde HX2000: WaferTape
  • Traceur/ imprimante HX-1000 à 4 couleurs (1750 Frs en 1983)
  • Interface HX-3000: Port RS232C + port parallèle (1250 Frs en 1983)
  • Modem HX-3100: 300 bds
  • Interface vidéo (40 X24 lignes sur T.V)
Clavier QWERTY et pavé numérique
Poids 650 g avec piles
Dimensions 235 x 148 x 28 mm
Alimentation 4 piles AAA

Article de l'ordinateur de poche n° 13 de mai 1983

La famille Texas s'agrandit.

Le dernier-né des ordinateurs TI est une machine autonome dont on retiendra la puissance du Basic.

Clavier relativement spacieux, large afficheur à cristaux liquides (31 caractères sur une seule ligne),

le tout conduisant à des dimensions qui ne sont pas celles d'une poche ordinaire...

Cet ordinateur sera commercialisé très prochainement pour un prix d'environ 2 500 FF ttc.

Première remarque : le CC-40 va contre la mode de la miniaturisation. II mesure en effet 235 x 148 x 28 mm.

On pourrait presque faire tenir quatre petits ordinateurs de poche dans le volume du nouveau TI.

Oui, mais dès que l'on a fait quelques gammes sur le clavier, on se dit qu'il est agréable d'utilisation.

Le constructeur a donc opté pour l'ordinateur "de cartable". Cela étant, la machine est entièrement autonome,

son alimentation étant assurée par quatre piles AA de 1,5 volts.

Le clavier est divisé en deux zones : alphabétique rehaussée de numérique à gauche dans une disposition QWERTY zone numérique

et opérateurs à droite, surmontés des quatre flèches de déplacement du curseur. Les touches mesurent 1 cm x 0,7 cm et, détail appréciable, elles sont toutes à répétition.

Elles se différencient par leurs couleurs : blanc cassé pour la zone alphabétique, gris clair du côté numérique et gris foncé pour SHIFT, ENTER

et pour la barre d'espace. Un peu de bleu pour le surtitrage des touches et un gris métallique pour le reste du boîtier.

L'ordinateur est sobre, d'aspect assez professionnel. Toute la platine supérieure est en plastique, et le fond en métal brossé.

Au-dessus de la zone numérique, quatre touches supplémentaires affleurent juste, et sont ainsi protégées contre un appui accidentel.

Ce sont les commutateurs de marche et d'arrêt, et les commandes RUN et BREAK.

Au premier abord, on pourrait penser que ces touches contrôlent un petit magnétophone qui serait placé au-dessus.

Un couvercle ajouré par du plastique transparent donne cette illusion.

En fait, il s'agit du logement prévu pour les futurs modules enfichables.

II pourra recevoir des cartouches de MEM préprogrammées ou des extensions de mémoire vive.

La zone supérieure gauche est occupée en grande partie par l'afficheur dont les dimensions font croire qu'on y trouvera plusieurs lignes ;

il n'en est rien : une seule ligne de 31 caractères peut y apparaître. Elle est encadrée par 18 indicateurs d'états, allumés par SHIFT, CTL (contrôle), UCL (verrouillage des majuscules), etc.

Signalons les deux flèches situées à la droite et à la gauche de l'afficheur et qui signalent que la ligne présente dans le tampon d'affichage n'est pas complète à l'écran.

Ce tampon contient jusqu'à 80 caractères sur lesquels on "déplacé" l'écran au moyen des touches portant les flèches horizontales.

Les caractères sont composés dans une matrice de cristaux liquides de 5x7 points, une huitième rangée étant réservée au curseur qui souligne le caractère.

On règle le contraste de l'afficheur grâce à une molette située sur le côté gauche de l'appareil.

A l'arrière du boîtier : deux ouvertures. La première permet le raccordement au secteur par l'intermédiaire d'un transformateur

et la seconde est destinée à la connexion des périphériques annoncés, en particulier une petite imprimante

traceur de courbes fonctionnant sur le même principe que celle du sharp PC1500, un lecteur-enregistreur de cartouches magnétiques et une interface RS 232C.

Au-dessous de la machine, on découvre le logement des piles, et une réglette de plastique qui, une fois dépliée, forme un pied donnant à

l'ordinateur une inclinaison qui le rend plus agréable à utiliser quand on le pose sur une table.

La mise en route est assurée par la touche ON. Selon ce que l'utilisateur a fait auparavant,

le CC-40 affiche un message "system initialized", "Memory contents may be lost" (contenu de mémoire pouvant avoir été perdu),

ou il fait clignoter un pavé noir à l'extrême gauche. Dans ce dernier cas, les programmes déjà introduits ont été conservés par la mémoire continue.

Mais de toutes les façons, les données sont perdues et toutes les variables réinitialisées à zéro. Les données à conserver devront donc être introduites sur des lignes de DATA.

L'extinction de l'ordinateur s'effectue manuellement avec la touche OFF ou automatiquement après dix minutes d'inutilisation. Et si cela se produit, les données sont

perdues... On peut toutefois supprimer l'extinction automatique (pour travailler par exemple avec des pauses de longue durée), en plaçant un 1 par POKE à l’adresse 2096.

Les calculs sont effectués directement au clavier, comme sur une simple calculatrice algébrique et l'on peut opérer dans les trois modes angulaires (grade, degré et radian).

Les nombres décimaux sont représentés à l'affichage avec 10 chiffres significatifs et sont arrondis, mais il reste trois chiffres de garde invisibles

qui augmentent la précision des calculs. En notation scientifique, on peut exprimer les nombres de ±1E-128 à ±9,9... E+127.

Dans le domaine des fonctions mathématiques, l'utilisateur dispose des sinus, cosinus, tangente, arcsinus, etc.,

et d'une constante pi préprogrammée ; mais pas de factorielles ou de fonction gamma, de conversion sexagésimale

et aucune fonction statistique préprogrammée. Tout cela pourra bien sûr être obtenu par des programmes adéquats.

Une disposition intéressante à relever : l'assignation possible d'expressions mathématiques (ou alphabétiques)

aux dix touches numériques. On peut ainsi mettre en réserve des expressions ou des fonctions courantes, et les rappeler en appuyant sur la touche FN suivie du chiffre voulu.

La touche FN sert par ailleurs à appeler les instructions préprogrammées sur chacune des touches alphabétiques.

Ces instructions sont inscrites sur le cache de clavier livré avec la machine.

On se demande pourquoi ces instructions n'ont pas été gravées directement sur le clavier. Apparemment, les seules touches reprogrammables sont celles de la zone numérique,

c'est pour elles seules donc qu'un cache amovible était utile.

Une future extension permettra-t-elle de reprogrammer tout le clavier ? Nous n'en savons rien.

Passons aux programmes, maintenant. Pas de touche, pas d'interrupteur à glissière, en résumé, pas de changement de mode.

Malgré la possibilité de calculs directs, on entre de plain-pied dans la programmation.

Sur les ordinateurs individuels de table, c'est le cas aussi (mais les calculs directs doivent alors être précédés d'un ordre PRINT).

Pour programmer sur le CC-40, on entre un numéro de ligne compris entre 1 et 32766 et obligatoirement suivi d'un espace,

faute de quoi la ligne ne serait pas validée. De la même façon, chaque instruction doit être suivie d'un espace.

Plusieurs instructions peuvent cohabiter sur une même ligne jusqu'à concurrence de 80 caractères par ligne.

Ces instructions sont indifféremment entrées en majuscules ou minuscules.

Tout le jeu de caractères du clavier peut être utilisé dans une sortie par PRINT, et l'apostrophe est présente.

La touche CTL (contrôle) suivi d'un chiffre donne des signes supplémentaires : {}@-[], etc.

Avec CHR$, on accède même entre autres aux symboles Kata Kana et à une partie de l'alphabet grec.

Grâce à la touche FN, on peut assigner ces caractères aux touches numériques.

Tout cela sans compter sept caractères que l'utilisateur a la faculté de créer lui-même.

Signalons les commandes NUM (numérotation automatique des lignes de 10 en 10 à partir de 100,

sauf spécification contraire) et RENUMBER (renumérotation des lignes de programme).

Le Basic, qui est puissant, réside ici dans 34 K octets de mémoire morte. Les variables sont identifiées par un

nom pouvant comporter jusqu'à 15 caractères significatifs, ce qui augmente beaucoup la lisibilité des programmes.

De plus, les noms des variables numériques et des variables alphanumériques ne se recoupent pas : il n'y a aucun inconvénient,

par exemple, à entrer une valeur en A et une chaîne de caractères en A$.

Le Basic du CC-40 accepte également des tableaux à trois dimensions et comporte les instructions READ, DATA et RESTORE.

En ce qui concerne les instructions d'entrée de données, à côté de l'INPUT classique, on trouve aussi LINPUT, KEY$ et ACCEPT.

Quant aux affichages, ils sont commandés par PRINT ou DISPLAY, l'instruction PAUSE (paramétrable) permettant d'en fixer la durée et TAB

indiquant la colonne où l'ordinateur doit écrire. Mentionnons enfin l'USING qui serait classique si l'instruction IMAGE n'en rendait l'emploi particulièrement souple.

Le pas des boucles FOR NEXT peut être négatif ou décimal (1). Autres caractéristiques assez rares sur les ordinateurs de poche,

ELSE vient compléter les IF-THEN, et les opérateurs AND, OR et XOR sont directement accessibles, évitant des acrobaties avec les opérateurs arithmétiques.

On trouve ON GOTO, ON GOSUB, mais aussi ON ERROR, ON WARNING qui permet de traiter à part les affichages informatifs,

et ON BREAK qui opère de même lorsqu'un BREAK est rencontré. Cette dernière commande peut d'ailleurs être programmée pour placer des points d'arrêt facilitant la chasse aux erreurs.

Le traitement des chaînes de caractères est lui aussi puissant, recherche d'une suite de caractères à l’intérieur d'une chaîne, répétition d'une chaîne, etc...

Aux instructions du Basic proprement dit (que nous sommes loin d'avoir passées toutes en revue)

s'ajoutent une série de routines complémentaires (2) qui sont appelées par CALL suivi d'un titre, l'utilisateur pouvant d'ailleurs créer lui même ses propres routines.

Le programme "éditeur", c'est-à dire celui grâce auquel on corrige les programmes,

est à la fois simple d'emploi et efficace. Nous avons déjà parlé des quatre flèches destinées aux déplacements rapides du curseur.

Avec CTL, les flèches latérales déplacent le curseur d'un saut jusqu'à la prochaine zone de tabulation (colonnes 1, 25 et 50). On peut

supprimer les caractères avec SHIFT DEL, écrire par dessus le texte affiché, et SHFT INS fait passer en mode insertion qui sera maintenu jusqu'à ce que l'on appuie sur ENTER ou sur une flèche.

Très pratique également, SHIFT PB fait réapparaître le contenu précédent de l'affichage.

On peut l'utiliser non seulement pour rappeler une valeur numérique, mais aussi pour écrire une ligne de programme semblable à la précédente.

L'ensemble de ces facilités de correction fonctionnent aussi en mode commande et sur les calculs directs au clavier.

Avec SHFT PB, on peut donc ré-afficher l'expression dont on a déjà demandé le résultat pour la modifier éventuellement.

Pour ce "coup d’œil", nous ne disposions pas des périphériques qui sont prévus pour le CC-40.

Mais la notice (version anglaise, en attendant la traduction) nous a renseignés sur leur utilisation.

C'est ainsi que l'on pourra sauvegarder programmes et données sur des cartouches magnétiques en opérant pratiquement de la même façon qu'avec le TI 99/4.

II est probable que cela permettra d'établir des liaisons pour échanger des fichiers entre ces deux ordinateurs.

Quatre vis de démontage donnent accès à un circuit imprimé d'aspect relativement classique comportant peu de circuits intégrés et un nombre assez important de composants discrets :

condensateurs, résistances, diodes (photo 6) Seul le microprocesseur est signé Texas Instruments : c'est un TMS 70C20 traitant

les données sur 8 bits et construit en technologie CMOS. L'horloge qui le synchronise tourne à 2,5 MHz.

II contient 2 Ko de MEM et 128 octets de MEV interne. Le reste de la MEM du système réside dans un autre circuit de 32 Ko.

Le CC-40 est par ailleurs pourvu dans sa version de base de 6 Ko de mémoire vive (3 circuits 6116 de 2 Ko).

A l'initialisation, 5742 octets sont disponibles pour l'utilisateur ; le restant étant utilisé pour la gestion des extensions périphériques.

L'adjonction de modules enfichables devrait permettre de porter la mémoire vive jusqu'à un total de 18 ko.

Que retenir au terme de ce rapide aperçu sur la nouvelle machine de TI ?

La puissance de son Basic tout d'abord : nous en avons mentionné seulement quelques aspects.

Deuxième remarque : le CC-40 est agréable à utiliser, et cela tient en partie à sa taille.

II est probable que l'on verra apparaître d'autres machines entièrement autonomes et d'un format voisin.

Faudra-t il les appeler des ordinateurs de cartable ou de porte-documents ?

En France, le CC-40 devrait être commercialisé très prochainement à un prix voisin de 2 500 FF ttc (version de base).


Date de création : 15/02/2015 : 09:14
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